This is hardly worth fighting for but it's the little petty shit that I can't ignore. When my fist hits your face and your face hits the floor. Actually i just need to kiss your fucking lips. Alan and Elyott

Il me prenait dans ses bras, le blond me serrait tellement que je me sentais effrayé, affaibli par cette force qui me dépassait grandement. Ses lèvres embrassaient, violaient ma bouche. Je lui étais soumis, je n'étais rien que son esclave. Je frémissais à chaque fois que son épiderme rentrait en contact avec la mienne. Collé contre ce fichu mur de pierre, je ne pouvais pas protester. Crier ne servait à rien, il n'y avait personne ici, puis je n'en avais pas la bravoure. C'est lorsqu'il commença à me claquer, me pincer le cul et baisser mon jean que je me réveilla enfin de cet épouvantable cauchemar. Voilà plusieurs nuit que je faisais le même rêve, ce stupide rêve où Alan Bloomsberry me violait. Enfin, violer était un bien grand mot, car je prenais un malin plaisir que je dissimulais pendant qu'il m'embrassait et me dominait. Je me collai bien à Julian, depuis quelques temps, j'avais opté pour dormir avec lui. Enfin, c''était surtout qu'on couchait ensemble tous les soirs et puis qu'il m'épuisait ! Je me blottis contre lui, ne tenant pas à le réveiller. Je n'eus le temps de me rendormir que notre maudit réveil sonna. Qui dit réveil, qui dit fac et qui dit fac qui dit emmerdement. Je me levai après avoir embrassé les lèvres de mon petit-ami et parti prendre une douche, le laissant émerger de son sommeil quelques instants. C'était dingue, j'aimais tant sentir les gouttes d'eau s'écoulait contre mon corps. Je ressentais un feeling unique, celui de la liberté. Dis comme ça, ça pouvait paraître étrange, mais c'était véridique. Puis, j'arrivais à ne plus penser à Alan de cette manière, je me changeais les idées en me douchant quoi. Je me séchai rapidement les cheveux avant de me les coiffer. J'enfilai un pantalon slim beige, un t-shirt blanc trop large représentant des Wayfarer et mes chaussures montantes blanches. Mon Cardigan beige enfilé, me voilà fin prêt pour entamer une journée de cours.

Mon dieu. Je songeais au suicide. Monsieur Cogne m'ennuyait, mais m'ennuyait comme jamais quelqu'un ne l'avait fait ! Je n'écoutais même plus ce qu'il radotait. Il répétait toujours la même chose, en cours d'espagnole, on apprenait qu'il avait du enlever les rideaux de sa chambre car on avait découvert que sa femme était allergique aux acariens. Enfin ça, c'était une toute autre histoire ! Je regardais l'heure à peu près toute les quinze secondes, le temps n'avançait pas. C'était sois moi, sois lui. Mais un des deux devait périr. Dieu m'empêcha de commettre un homicide. L'alarme incendie se mit en route. À peine était-elle enclenchée que tous les élèves se levèrent en hurlant « CRAME BAHUT ! CRAME BAHUT ! » Ca faisait limite secte, mais bon, ça les éclatait au moins. Mon enseignant nous fit sortir dans les couloirs. On devait se ranger dans la cours. Car oui, quand il y a le feu dans le lycée, on reste dans le cours qui est dans le lycée. C'était tellement logique. On n'eut le temps d'accéder à la cours que le proviseur hurla à la supercherie. C'est un élève qui s'était amusé à fumer vers l'alarme, ce qui me fit rire. Tous les professeurs du lycée ne voulurent se donner la peine de donner cours pour les quelques minutes qui restaient avant la sonnerie. Toutes les classes étaient donc dans les couloirs, les élèves regagnaient alors leurs habitudes journalières. Fumer, mater le cul des pompom, hurler, se taper dessus, toutes des choses comme ça quoi. J'avançais en saluant certains amis que je détestais. Tout le monde se poussait sur le côté pour me laisser passer, surement pour mieux m'observer, je ne savais pas, je m'en souciais guère, je pouvais circuler tranquillement au moins. Je ne faisais attention à personne, quand il apparu devant moi en me fixant. Alan. Mon cœur fit un tour sur lui même, je frémissais rien qu'à son regard.

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Merde à la fin. J'étais Elyott Kerbinghton. Je n'étais pas n'importe qui. Pourquoi ce garçon m'intimidait tant ? Je le détestais, je le haïssais ! Il ne m'attirait pas, hein ? Non, il ne m'attirait pas. Enfin.. Bref, c'était qu'un con. J'étais face à lui, il était légèrement plus grand que lui ce qui lui donner un air de supériorité vis-à-vis de moi mais il ne l'était pas, car de un, j'étais plus beau. De deux, j'étais plus intelligent. Et de trois, j'étais bien plus populaire, c'était une évidence. « Mon p'tit Kerbi chéri, le p'tit anglais gringalet comment vas-tu ?! » me rétorqua-t-il d'un air qui se voulait ironique. Je le fixais, mon regard était sombre mais impassible, comme tout le reste de mon visage. J'étais surement censé rire, je mimais un rire qui se voyait totalement faux. Je me fichais carrément de sa gueule quoi. « Je vais comme quelqu'un qui parle à un gros tocard qui le fait bien chier ! » soufflai-je, non froidement, mais hautainement. Du style dialogue entre le seigneur et son paysan quoi. « Je t'aurais bien demandé "et toi ?" mais vu que je me fiche totalement de ta vie, je ne le fais pas ! » continuai-je avec un grand sourire aux lèvres. Je ne pouvais m'empêcher de le regarder de la tête aux pieds. Mon dieu qu'il était craquant. Enfin, nan, il était répugnant ! Hm, oui ! Répugnant. « Pas que tu m'ennuies mais.. » Je levai mes yeux au ciel en baillant et en passant ma main droite dans ma touffe de cheveux. « Tu m'ennuies. ». À ses mots, je voulu partir à mon casier mais je l'effleurai. Je restai quelques secondes, là, planté devant lui. Il sentait si bon. Mon visage était à quelques centimètres du siens. Mon regard se plongea vélocement dans le siens. Il était si envoûtant. Je soupirai pour cacher ce que je ressentais et sortis les clefs de mon cadenas. J'ouvris avec difficulté mon casier et rangeai mes quelques cahiers à l'intérieur. Je ne pouvais m'empêcher de tout empiler mes affaires à droite de l'intérieur du casier. L'autre idiot était perché derrière la porte de mon casier. Je sursautai lorsque je le fermai et remarquai son joli minois. « Quoi encore gros débile ? » répliquai-je en fixant ses lèvres. Je me remémorai alors mon rêve de la veille. J'en avais carrément la honte, si il savait qu'il était l'objet de mes fantasmes, il se moquerait de moi toute sa vie. Les élèves disparaissaient peu à peu. La sonnerie qui annonçait qu'il fallait rejoindre sa classe venait de sonner. Je n'avais nullement envie d'aller en cours. Tout ce que je voulais, c'était d'être avec lui. Je secouai ma tête discrètement pour m'enlever cette idée de la tête. Quelle grotesque envie ! Il fallait que je me ressaisisse. Je voulu l'envoyer bouler une bonne fois pour toute. Je pris une bouffée d'air en ne quittant pas ses yeux bleus, si attirant. Allez. Courage Elyott. « heu.. ». J'étais là, bloqué devant lui, sans savoir quoi dire. Merde à la fin, que m'arrivait-il ? Moi qui était reconnu pour ma repartie d'enfer ! « On va fumer ? » demandai-je en lui montrant légèrement une boîte où se trouvait deux joints. Il fallait être débile ou aveugle pour ne pas se douter que je ne parlais naturellement pas de simples clopes. Cela se lisait sur mon attitude, même un parfait inconnu pouvait le comprendre. Je montai sur le toit en prenant l'escalier sans attendre sa réponse. Il s'en fichait des cours, il allait surement me suivre.

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Cet imbécile avait choisi d'emprunter l'ascenseur du lycée. Qu'il était bête, c'était la meilleure façon pour se faire attraper par le concierge et d'être collé un nombre incalculable d'heure. On séchait, on était sur le toit et en plus de ça, on allait fumer. Ce que l'on faisait était sévèrement puni par la fac de Tree Hill. On risquait peut-être même l'exclusion. En chaque début d'année, le proviseur nous racontait qu'un vendeur de stupéfiant avait été renvoyé du bahut avec une énorme amende et un séjour en prison. C'était en 1949. Il avait donc répété ceci soixante-deux fois, ça faisait chère l'arrestation, non ? Tout le lycée reprenait pour lui quoi. J'arrivai enfin au dessus, après lui, mais moi au moins, j'avais fait un effort. Je vins m'asseoir contre le mur de la cage d'escalier qui menait au toit. « Alors monsieur à tirer son coup hier soir et de ce fait il est enfin plus buvable pour l'ensemble de la société ? Faudra que tu me dises qui s'est que j'aille remercier cette personne du service énorme rendu à la communauté. » me dit-il alors que je sortais un des deux joints de ma boîte. Je l'écoutais à peine, j'en avais entendu suffisamment pour qu'il commence déjà à m'agacer. Il me prenait visiblement pour un gros coincé, un timide comme pas deux. Il ne me connaissait visiblement pas. Il était bien loin du compte le blondinet. « Ce n'est pas parce que je viens pas à vos fêtes minables d'étudiants que je ne sais pas m'amuser ! Regarde autour de toi, tu es à Tree Hill ! Il n'y a rien à faire ici ! Tu crois vraiment que je vais m'amuser à tes fêtes où tout le monde vomit partout alors qu'avant, je passais ma vie à fêter à Londres ?» lui demandai-je en venant fixer son visage. Même énervé après lui, je le trouvais exceptionnellement magnifique. C'était un dieu, un vrai. Dommage, il était abruti. Les London Party me manquaient réellement. C'était effectivement très chique au départ. En général, cela se passait dans une grande villa, on cassait tout, on s'embrassait tous, c'était une véritable partouze où les bédos et le Whisky régnaient ! Autrement dit, c'était épique !

J'avais acheté mes joint hier soir, à un mec que je ne connaissais pas. Il m'avait juré que j'allais prendre mon pied et qu'ils étaient extrêmement fort. Il avait eu la gentillesse de me les rouler et m'avait conseillé de rapidement les consommer sous peine qu'ils allaient perdre leurs goûts. Je sortis mon briqué qui était dans ma poche et l'un des deux joints. Je l'allumai et le portai à ma bouche. J'inspirai légèrement et essayé de garder la fumée en moi, sans même l'avaler. Mon dieu, que c'était bon. Ma tête tournait déjà, ce qui me fit sourire. Je laissai finalement la fumée rentrer dans ma gorge. Je toussotai brièvement en le passant à l'autre andouille qui restait là, planté comme un piquet. « Assieds toi va ! » lançai-je, presque méchamment. Incroyable à dire, mais j'étais déjà presque déconnecté. Je ne tenais jamais beaucoup, et j'étais généralement le premier pété dans les fêtes. Je contemplai Alan pendant qu'à son tour il fumait, vu sa tête, il avait l'air de le trouver fort aussi ce qui me fit sourire. Je pouvais enfin lui prouver qu'il n'était pas le seul à savoir s'amuser. « Un jour, je viendrai à une de tes fêtes Alan. » lui murmurai-je en reprenant le joint et en fermant les yeux. On le faisait rapidement tourner entre nous deux, on arrivait à la fin du premier. Je voulais le sentir le plus. Le, enfin le joint quoi ! Pas Alan, enfin ça me gênerait pas de le sentir aussi, au contraire ! « Soufflette ? » lui proposai-je faiblement. Cette matinée s'annonçait riche en émotion.

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Mes yeux étaient clos. Je ne pouvais pas faire autrement. Les rayons du soleil qui tapait déjà fortement en ce début de matinée m'attaquait et me brûlait presque la rétine. Enfin, ceci était le résultat du joint. La lumière me faisait toujours mal aux yeux après en avoir fumé un. J'avais avoué à Alan que je comptais assister à l'une de ses fêtes. Ce n'était pas faux, je le voulais. Je tenais à voir ce qu'il l'amusait tout durant ces skins-party. Un jour, je l'emmènerai à Londres et lui montrerai ce qu'était qu'une fête chez les bobos britanniques ! « Je t'enverrais un faire-part alors... » me dit-il. À ses mots, je ris doucement couvrant mes yeux de mes mains pour pouvoir le fixer, fixer son doux visage. Que m'arrivait-il ? Je riais des blagues d'une personne que je haïssais du plus profond de mon être. Mes orteils, mes cheveux le trouvaient complétement inutile et pourtant, je n'aurais quitté ce moment pour rien au monde. Tout paraissait si simple avec lui. Tout était meilleur.

J'avais eu la malice idée de lui proposer une soufflette. Ceci avait le don de me faire voler directement. Déjà que je n'étais plus dans mon état normal.. Il coinça le joint entre ses fines lèvres et se pencha en avant, vers moi. Mes mains vinrent se poser sur sa mâchoire, encerclant sa bouche. Je vins coller ma bouche au trou que j'avais laissé entre mes deux mains. C'était la première fois que j'étais autant en contact avec lui, il m'avait fallu attendre d'être déchiré pour le faire. Sa peau était douce, comme celle d'un bébé. Moi qui le voyait comme un déchet, je m'étais bien trompé. On voyait bien qu'il prenait soins de lui, et de sa peau en l'occurrence. Je prenais en bouche toute la fumée qu'il me rejetait. Je ne sentais plus mes bras, ils était partis. Ma tête tournait, je ne cessait de sourire, de rire. J'étais simplement bien. Je me séparai doucement de son visage en ne quittant pas des yeux son regard, toute fois, je laissai ma main droite sur sa joue que je caressai de mon pouce. Une fois son joint retiré, je ne réfléchis plus et vint timidement rapprocher une seconde fois mon visage du siens, ma bouche de la sienne mais cette fois sans mes mains. Je n'osais pas m'approcher, et si il n'appréciait pas les hommes ? Et puis mince, je devais essayer. Je rêvais trop de lui pour baisser les bras. Mes yeux se cloitrèrent et mes lèvres vinrent s'unir aux siennes. Je vins pincer sa lèvre inférieure entre les deux miennes, puis sa lèvre supérieur. Ainsi de suite jusqu'à ce que ma langue vint chercher la sienne à l'intérieur de sa bouche. Ma main glissa dans sa nuque tandis que l'autre m'aidait à faire tenir mon buste debout alors que mes jambes étaient étendue. Je passai doucement ma main dans ses cheveux. Ils étaient si agréable à toucher. Ma langue titillait le bout de la sienne puis jouait avec, comme une folle. J'étais subitement à sa mercis, comme dans mon rêve. Je me couchai peu à peu au sol, l'emmenant dans ma chute en le tirant par le t-shirt en ne quittant pas sa bouche. J'étais tellement bien. Ses lèvres étaient délicieuse. Il était délicieux

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Je l'embrassais, comme si j'étais né pour ça, pour mêler ma langue à la sienne. Sa bouche était divine. C'était simplement l'extase. Mon cœur s'emballait ainsi que ma respiration. Ma tête me faisait toujours aussi mal et le soleil me pétait encore les yeux. Heureusement, la tête d'Alan me le cachait. Je frissonnai lorsque sa main vint descendre de mon cou à mon torse. Ma propre main vint se poser sur la sienne, mes doigts s'entrelacèrent aux siens. Oui, j'ajoutais une touche de romantisme à la scène. Ce qui m'arrivait ? Je n'en avais moi même aucune idée. Satan de la passion était en moi. J'avais envie de lui, à ce moment. Je voulais le sentir en moi, ici sur ce maudit toit. Le fait de pouvoir se faire attraper m'excitait tellement.. Je fis glisser ma main et long de son bras et prit son joint avant de l'écraser au sol. On en avait un deuxième, puis j'avais un autre plan de prévu, quelque chose qui pourrait nous occuper et nous faire visiter le septième ciel, voir plus encore. Parait-il que j'étais un excellent coup, j'allais faire profiter de cette opportunité à mon bel amant d'un soir, enfin d'un matin. Ma main ne put s'empêcher de passer sous son débardeur. Elle dessinait du bout de mes doigts ses abdominaux et ses pectoraux formées de je ne savais quelle manière étant donné qu'il passait son temps à boire et à faire fumette avec des détritus qui lui servaient d'amis. Puis elle monta doucement à l'un de ses tétons. Ce dernier, coincé entre mon pouce et mon index, m'appartenait. Je le pinçai fortement selon l'intensité du baiser. Je vins retirer son t-shirt, puis le miens tout de suite après. Je voulais sentir l'épiderme de son torse contre la mienne. Le vent s'abattait légèrement sur ma peau dût à notre altitude. J'aimais cette sensation, mais elle n'était rien comparée à l'effet que me produisait Alan.

Je vins le plaquer au sol, sur le dos et vins m'asseoir à califourchon sur lui, mes mains en profitaient pour caresser sa peau, si bouillante, si douce. Je frémis à chaque fois qu'il me touchait. Mes lèvres vinrent se balader sur sa joue, puis sur sa mâchoire. Elle vinrent descendre dans son cou. Je coinçai alors une infime partie de celui-ci entre mes deux lèvres. Je la suçai fortement, la mordillai, la léchai. Je voulais qu'il garde une trace de cet ébat, une trace de moi, qu'il pense à moi tout le temps... J'arrivai à passer ma main sous son jean, celui-ci était bien trop large pour ses fines cuisses. Je pris possession de la bosse qui s'était formée sous son caleçon et la serrai doucement entre mes doigts, je la massais en faisant glisser ma langue le long de son torse. Il avait tellement bon goût. Il goûtait la jeunesse, le désir, l'envie. Il m'enviait tant. Mon regard se planta dans le siens alors que mes mains faisaient glisser son jean à ses chevilles. On ne pouvait pas se mettre de nu. Ce n'était pas confortable, puis si on se faisait attraper, il faudrait courir, courir nu dans un lycée. C'était pas dans nos projets quoi. Je vins me positionner, étendu à côté de lui, dans le sens inverse du siens. Je fis descendre presque brutalement son caleçon et découvre un long et joli sexe. Ce jour-ci, il était miens. Je le pris en main avant d'embrasser sa tête. Je ne quittai pas le regard de mon bel Apolon, le voir dans tous ses états m'excitait tellement. Je jouais la provocation, c'était dans nature. Ma langue palpait cette longue tige. Je suçotai son gland, le tétait. Je faisais glisser à mainte reprise son frein entier dans ma bouche, enfin non, pas entierement mais presque. Je fis d'ample va et vient avec ma bouche, m'appliquant à faire tourner ma langue autour de cette tige. J'aimais, j'aimais son jeu, j'aimais ce mec.

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En toute honnêteté, si on m'avait dit ce matin que j'allais coucher avec Alan Bloomsberry dans la matinée, je ne me serais pas levé de mon lit. En fait, Alan et moi, c'était un peu comme le ying et le yang, le noir et le blanc, titi et grosminet quoi. Le blond était mon parfait opposé. Je représentais surement la classe, le luxe, le chique, le hype tandis que lui, bien c'était un autre genre. Il était impoli, ingrats, écœurant. Il n'avait aucune tenue ! Et pourtant, j'y étais. En train de faire une fellation à Bloomsberry. Le pire dans tout ça, c'est que j'adorais ça. J'en voulais plus, beaucoup plus. La luxure me possédait violemment, dangereusement. Bon, il fallait l'avouer, je n'étais pas du tout dans mon état. J'étais défoncé, bourré, shooté. Je n'étais pas moi quoi. Mais j'en rêvais depuis longtemps, je rêvais de coucher avec lui depuis notre première rencontre. C'était fusionnel. Puis les opposés s'attirent, non ? Visiblement, on ne faisait pas que de s'attirer.

Voilà plusieurs minutes que je m'acharnais sur son pénis. Je le suçais, le léchais, le mordillais. C'était mon nouveau jouet, un peu comme un chien et son os, ouais, carrément. Ma langue s'activait vivement contre ce frein. Il gémissait quelques fois en me regardant faire. Je m'étais emparé de lui, de son être. Il ne pouvait rien faire à part laisser aller son excitation. Je m'étais dit qu'il fallait qu'on garde nos vêtements, mais c'était peu pratique. Et puis si on se faisait attraper, j'irai dire qu'il me violait après m'avoir droguait. Il était bien trop idiot pour pouvoir se défendre contre moi devant le proviseur. Je retirai rapidement son jean et son caleçon après avoir quitté sa queue. Je me levai rapidement, je manquai de tomber, je me retins à la barrière. Je n'étais définitivement plus moi. Je me déchaussai, retirai mon jean, mon caleçon à mon tour. J'étais nu devant lui, je n'avais aucun complexe malgré que mon sexe était légèrement moins long que le siens. Je m'en fichais à vrai dire, je ne me servais que de mon arrière-train !

Je vins m'asseoir à califourchon contre lui. Son pénis vint automatiquement se poser contre la raie de mes fesses, je les remuais pour le frotter contre en embrassant bestialement mon amant. Il m'excitait, m'envoûtait. Je voulais lui faire tant de bien. Je me relevai alors sur mes genoux, sans bouger autre chose et essayai avec difficulté de faire rentre sa queue en moi. J'avais du mal à viser, et il ne m'aidait pas ! Il comprit tout de même que j'avais besoin d'aide et se pointa presque d'un coup sec en moi. Voilà, j'étais empalé sur mon plus gros ennemi. La personne que je détestais le plus au monde. Cette sensation m'arracha un râle de plaisir. J'aimais tant ça, sentir quelque chose dans mes fesses. Ça me brulait légèrement au départ, mais c'était justement ça qu'était bon. Je commençai à gesticuler sur lui à rapide allure. Je m'amusais à le chevaucher de plus en plus vite en prenant appuis sur son torse. Je ne quittais pas son regard, je n'en avais pas le courage, ni l'envie. Ma bouche restait ouverte, je haletai à chaque fois que son dard atteignait ma prostate. Je gémissais comme un taré. Il devait croire que je n'avais pas fait l'amour depuis six mois mais il me donnait tant de bien.. Je basculai finalement ma tête en arrière en dansant sur ce sexe, cet objet de désir et de bonheur. Mes yeux se fermèrent lorsque le soleil vint à leur rencontre. Je ne cessai de crier son prénom tout en remuant mes fesses, tout en m'agitant sur lui. Je n'en pouvais plus, j'étais crevé. Je me retirai de lui et me mis à quatre par terre sur le macadam chaud du toit. « Prends moi.. » lui suppliai-je de ma voix fragile et fatiguée par tous mes gémissement poussés. J'avais fait tout le travail, je voulais voir ce qu'il valait en véritable actif. Je voulais qu'il s'épuise en moi. Je voulais qu'il me prenne comme un bourrin..

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J'étais à quatre pattes par terre, lui lançant un regard qui le suppliait de me prendre comme je le méritais. En temps normal, j'aurais pu avoir honte. Honte de cette soumission que je m'infligeais à moi même, mais là tout de suite, je n'avais qu'une seule envie et c'était de lui appartenir. Je n'étais plus ce garçon classe, chique. Je n'étais qu'un mordu de sexe, en recherche d'agitation, de violence, d'excès. Il vint se positionner derrière moi alors que sa langue, sa putain de langue, parcourait délicatement mon cou. Il me rendait fou, je frémissais, tremblais presque à chaque fois qu'il avait le malheur de trop me toucher. Je ne vous explique même la sensation que j'ai ressenti lorsqu'il pénétrait d'un simple coup de rein. Son engin était désormais entièrement en moi, je soufflai fortement, bruyamment alors que sa main caressait son torse. Il commençait ardemment à me limer l'arrière train de son long et délicieux pénis tout en me masturbant. Ce mec était-il un dieu ou le joint m'aidait à aimer la sensation ? Je n'en avais aucune idée, tout ce que je savais, c'était qu'il me baisait comme un malade et que j'adorais ça. J'en redemandais même puisque je criais, m'égosillais à chaque fois qu'il atteignait ma prostate. À mon plus grand plaisir, son gland la rencontrait souvent. Je me cambrais à chaque allée en moi, à chaque balancement. Il me faisait tellement de bien, c'était simplement unique. Je l'incitais à aller plus vite en tournant ma tête pour atteindre ses lèvres. Nos langues, sorties de nos bouches respectives, se rencontraient et jouaient l'une contre contre l'autre. Son souffle battait sur le miens. Je remuais à mon tour mon bassin, je voulais le sentir en moi, encore plus. Je voulais lui faire un maximum de bien, le même que celui qu'il me procurait. Je fis donc mouvoir mon arrière train à une vitesse presque impressionnante. Je couinais, gémissais, hurlais. Je sentais le plaisir qui montait peu à peu dans ma verge. Il m'assassinait de plaisir. Je me balançais contre lui, bestialement en collant mon visage au siens. J'étouffai alors mes gémissement contre l'épiderme de sa joue. Ma tête me tournait, le plaisir était bien trop intense. Je finis par éjaculer ma semence dans sa main qui me masturbait tout aussi vite que ses coups de reins. Je m'affalai alors au sol malgré sa force qui me portait. Mon arrière-train était suffisamment cambré pour qu'il me le laboure aisément, brutalement, grossièrement. Je n'en pouvais plus, je n'arrivais même plus à différencier le soleil au nuage. Je ris bêtement en haletant bruyamment. Je me sépare de son sexe et me retourne pour être sur le dos, j'écarte mes jambes aux maximum et le pousse à rentrer une énième fois en moi. On se partageait tout notre haine dans cet acte, notre haine enfouie. Autant dire que c'était animal, sensuel. Je pris son visage entre mes deux mains avant de l'embrasser tendrement du bout de mes lèvres. Je ferme mes yeux en sentant finalement sa semence en moi.. « hm.. » conclus-je en le serrant contre moi. Il m'avait épuisé, je voulais dormir. Je le serrais contre moi, caressant doucement ses cheveux. C'était presque romantique mais meilleur temps en profiter, on savait tous les deux que demain, on allait se jeter et se lancer les pires médisances ! « T'es.. t'es un dieu Alan Bloomsberry.. » lançai-je avant de rejoindre ses lèvres.

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Je l'avais fait. J'y étais arrivé. Mon but avait été atteint. J'avais enfin baiser avec un looser. Bon, il fallait l'avouer, le looser en question était particulièrement sexy, attrayant et il était surtout le résultat de mes plus sombres fantasmes. Quoi de plus excitant que de se faire prendre par la personne qui résumait votre parfait contraire ? Soit, dans le cas présent, le contraire de la perfection. La chose, l'énergue humaine à qui j'avais vendu mon corps avait pour nom Alan Bloomsberry. Enfin ça, vous le saviez déjà ! Mine de rien, le blondinet qui ne valait pas deux balles m'avait fait prendre mon pieds, il m'avait épuisé, crevé. Il m'avait baisé comme une bête en rut en quelque sorte. Je m'étais fait défoncé le derrière à l'aide son chibre, l'objet de tous les désirs. Il était au moins doué pour une chose : fourrer.

Il était couché sur moi. Son corps suait. Le miens aussi à vrai dire. Je lui avais avoué qu'il était un dieu, histoire de m'entendre le redire, il me demanda de lui répéter. Je lui devais bien ça, je le fis donc, d'un ton sensuel en taquin, taquin car au fond, je me fichais carrément de lui ! Il le savait. Demain, il allait redevenir mon pire ennemi et moi le siens. Enfin, il n'était pas vraiment mon ennemi, dire qu'il était résumait à dire que je portais de l'intérêt pour lui alors que j'en portais aucun. Ce n'était qu'un idiot, un imbécile. Je pouvais lui trouver une tonne de qualificatifs, tant qu'ils étaient péjoratifs. « T'as entendu ? » demandai-je avant de sursauter. J'aurais juré avoir entendu des bruits de pas venant de l'escalier. Mon hallucination sonore se confirma lorsque l'on entendit un sifflement. C'était le concierge, surement. Je le poussai presque violemment à terre et m'habillai à la vitesse de l'éclair. Il m'étais impossible de tenir debout, le bedo me faisait perdre l'équilibre. Je réussis tout de même, lançant mon deuxième joint à Alan qui tâchait de se rhabiller aussi. Je m'éclipsai alors sur le toit à l'aide du deuxième escaliers sous les cris effrayants du concierge qui venait de découvrir Bloomsberry, nu comme un ver, un joint à ses côtés.

Ma journée se termina bien, j'étais retourné en cours, protestant avoir eu mal au ventre et être resté au WC pendant une demi-heure. J'étais un bon bluffeur, mon enseignante me crut. Je pris ma place et écoutai attentivement la suite du cours en faisant mine de prendre quelques notes. J'esquissai un sourire en voyant le concierge qui tenait Alan par le bras, torse nu, en hurlant dans le couloir. Lorsqu'il croisa mon regard à travers les fenêtres des murs des couloirs, je lui adressai un clin d'œil, rempli de malice. Il n'était qu'un con !