From the beginning
18 Juillet 1985 - Le jour où je suis né avec une cuillère en or dans le Biiiip.
J’aurais envie de commencer mon histoire par un « Je me souviens très bien de ce jour… », Mais en fait non. Car pour être franc, je ne me souviens de rien. Qui se souvient de sa naissance ? Pas moi en tout cas. Tout ce que je peux vous raconter, c’est que c’est ce jour là en question que j’ai décidé de déglingué l’utérus de mère pour pointer le bout de mon nez dehors. Windsor Elias Kerbinghton, qu’elle a décidé de m’appeler. Dans le genre prénoms bourges, il n’y avait pas mieux… Et encore j’ai eu de la chance, j’aurais pu tomber sur pire. Henry-Horne Alphonse Kerbinghton, troisième du nom par exemple… Ouais, j’ai eu de la chance. N’empêche que j’ai jamais aimé mon prénom. Windsor. Vraiment bizarre. Et puis, ça sonne mal. Windsor. C’est pour ça que petit, tout le monde m’appelait Win. Win, j’aimais bien ça, ça me donnait cette impression d’être le meilleur. Un Winner quoi. Mais ce n’était qu’une impression, car même tout petit, de tout ce que j’entreprenais, rien ne réussissait. Et, s’était sans compter mon frère aîné qui lui, excellait en tout.
Maman était femme au foyer… Le genre de femme normale quoi. Elle s’occupait de faire à manger, pendant que papa travaillait puis aller l’accueillir à son retour. Papa lui, je le voyais peu… Bah, oui quand on est PDG d’une des plus grande boite de cosmétique, on pas forcement du temps à consacrer à ses enfants. Encore moins à un gamin qui ne réussis en rien.
15 Mai 2000 – Le jour où j’ai dit merde à tout le monde et je me suis cassé de la maison.
Je me suis toujours sentis à part dans cette famille. Mon grand-frère excellait à l’école. Moi, mes mots favoris étaient : filles, alcools, cigarettes et rock. Ok, je n’avais que 15 ans, mais c’est de jour là que j’ai dit merde à cette vie de bourge toute tracée et que je me suis cassé. Mon habitude à beaucoup affecté maman, elle se disait triste, papa je ne sais même pas s’il avait remarqué mon départ au début… Ils n’étaient pas très fiers de moi, comme toujours. De toute façon quoi que je ne fasse jamais ils n’avaient été fiers de moi. Alors autant faire quelque chose qui me plait à moi, non ?
Ce que j’ai fait ? Au début, je l’avoue j’étais un peu perdu, lâché comme ça dans la nature et devant survivre par mes propres moyens… Mais j’ai survécu, sinon je ne serais pas là pour vous raconter tout cela aujourd’hui. Je suis d’abord resté dans les environ de Londres, trainant dans des bars, cherchant des petits boulots, me bourrant la gueule et couchant. Touchant à la drogue et goutant à la violence. Provoquant des bagarres et faisant couler du sang. S’était un mode de vie bien différent de celui que j’avais toujours mené, différent, mais cool. C’est d’ailleurs à ce moment là que j’ai cessé de me faire appeler Windsor. A quoi bon se faire passer pour Winner alors qu’on est un bon à rien ? Désormais, tout le monde me connaissait sous le nom d’Elias.
Et puis, pour les Française, s’était bien plus facile de murmurer « Elias » à mon oreille que « Windsor ». Et puis, Windsor ça aurait eu le don de tout casser. Vous l’aurez compris, je suis partie en France. Mais pas seulement, j’ai passé ma vie à voyager et me taper des nanas de différentes nationalités dans toute l’Europe. Des fois même plusieurs en même temps. Toujours plus excitant !
Et puis un jour, ou plutôt un soir, à Toulouse, je suis tombée sur la charmante Charlène… En vérité s’était Charles, et il avait 10 ans de plus que moi. Charles ou Charlène, ou était la différence ? De toute façon j’étais bien trop cuit pour refuser ce genre de relation ! S’était le jour de mes 20 ans… Joyeux Anniversaire.
N’empêche que côté sexe, j’avais beau être épanouis et heureux, le reste s’était pas vraiment rose…
03 Octobre 2002 – La cuillère s’est replantée… Un peu moins profond.
C’est ce jour là que j’ai remis pour la première fois les pieds à Londres. Et pas pour quelques chose de potentiellement sexuellement excitant. Non, pour l’enterrement de mes parents. Morts dans un accident de voitures. Après tout je suis leur fils, je leur doit bien ça, non ? Venir les « voir » une dernière fois… Ce qui ‘ma d’ailleurs permis de revoir la famille. Mon frangin était présent, naturellement. Lui aussi il avait pas mal changé… Toujours cette culière bien enfoncé, mais en plus vieux, et avec un gamin et une femme en prime. Il m’a proposé de rester vivre chez lui. Ahah, la bonne blague ! Comme si moi, Windsor Elias Kerbinghton j’allais laisser tomber ma vie de folie pour retourner vivre à Londres et… Et bah si. Mon frangin a reprit les affaires de mon père et à pas mal d’argent… Moi à part un million de conquêtes et un flingue qui ne me quitte jamais, j’ai rien.
Mais attention, ce n’est pas parce que j’ai accepté de revenir vivre ici, avec eux qu’Elias redevient Windsor. Par contre, ça devient Tonton Eli. J’ai horreur de ça, même si j’aime le gamin et même si je sais que lui ne m’aime pas. Il me fait un peu pensé à moi… Un peu. Peut-être même beaucoup.
2009 – J’voulais être Rock Star. Au final, je deviens Professeur d’Histoire dans un scénario de ma vie, digne des films d’horreur. La Classe.
S’était il y a deux ans. Ma vie commençait enfin à avoir un semblant de normalité. Ou presque. Une véritable tragédie, digne des plus grands films d’horreur… En fait j’avais même songé à contacter Steven Spielberg histoire, de me faire de l’argent, mais non, j’ai fermé ma gueule par respect. Ouais, parce qu’il m’arrive d’être respecté. Une série de meurtre… Cela n’aurait pu ne pas me toucher et ne pas me faire flipper. Si seulement ça n’avait pas touché Elyott, et tous ses proches. J’ai vu partir les amis d’Elyott un après l’autre… Du temps où je vivais par mes propres moyens, j’ai vu pas mal de choses horribles, mais pas comme ça. Je ne connaissais pas ces gamins, pourtant ça me touchait de près, ça me faisait mal. Alors, je n’imagine même pas ce qu’à du ressentir mon neveu. Sans doute pour cela qu’il a fuit comme moi je l’ai fait il y a quelques années. Pas pour les mêmes raisons, certes.
L’Amérique ! C’est là qu’il est parti, ça aurait pu être cool pour lui si ça avait été dans d’autres circonstances. Seulement… Elyott n’est pas le seul à flipper, ses parents aussi, et moi. C’est d’ailleurs pour ça que je suis à Tree Hill. Mon frérot avait tellement peur pour son fils qu’il m’a demandé de le suivre ici en Amérique. En échange, le droit à 50% de l’entreprise familiale. Belle offre ?! J’ai accepté… Pas seulement pour l’argent, pour ce môme aussi. Il a beau me détester pour ce que je suis et ce que j’ai fais de ma vie, il est comme moi, et c’est ça qui fait que j’ai envie de le protéger. Et j’ai toujours été comme ça. J’avais beau avoir ce côté rebelle, j’ai toujours fait ce qu’il fallait pour ce que j’aimais, que j’avais envie d’aimer… En plus, je vais pouvoir me taper des Américaines !
Mais maintenant… Je me tais, je ne dis plus rien. Vous en savez déjà trop. Qui me dit que vous n’êtes pas celui qui en veut à mon neveu ? J’aurais dû la fermer, ne rien raconter du tout… Si ça se trouve, je suis dans la merde la plus complète, complètement à découvert. Parce que c’est un de mes gros problèmes, je parle de trop…
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Sujet: ■ W.E.K.▬ « Chaque fois qu'on parle d'amour, C'est avec "jamais" et "toujours". » 
Dim 1 Mai - 18:03
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