[VODKA]

Olivia & Noah ♥

Tout semble calme, la mer était légèrement déchaînée et j’aimais voir les étoiles ainsi que la lune se refléter dans l’eau salé. J’adorais me promener au bord de la mer le soir. Je pouvais réfléchir sans être agressé par le brouhaha quotidien de la ville. Je suis né à Tree Hill, je connais cette ville comme ma poche, pourtant depuis mon divorce tout me semblait différent. Cela fait déjà un an que j’ai quitté Eileen, j’y pense encore souvent, mais je sais que je suis sur la bonne voix. Heureusement que j’ai décroché un nouveau poste en tant que professeur de sport au lycée de Tree Hill, cela me permet de passer un peu de temps avec des jeunes. Ils sont souvent volontaire pour travailler et c’est agréable, bien que des fois les élèves de Tree Hill sont un peu rebelle.
Le vent caressait mes joues, c’était agréable. Il faisait bon dehors, c’est pour cela que j’étais habillé simplement d’un marcel gris et d’un pantacourt en jean. J’avais tout de même prévu une veste, que je tenais dans ma main. J’aimais me retrouvais seul ici, ça me faisais penser à moi et à ma sœur quand on était jeune, on passait nos soirées ici à faire les fous. On faisait un petit feu de camp et on s’amusait à chanter des chansons débiles. Tout ses moments passés avec elle me manquait beaucoup, je voyais encore ma sœur, mais beaucoup moins qu’avant. A chaque fois que je la voyais, on parlait de nos parents, jamais de bon temps. Elle n’était plus vraiment comme autrefois.
J’avais passé une journée éprouvante, debout 5h30 pour aller faire mon footing matinal. Après un petit déjeuné et une douche, j’ai filé au lycée pour une journée avec des adolescents casse-cou et bruyants. Mais bon je l’avais bien choisi. Pourtant il y a quelques années, je me voyais déjà rejoindre une grande équipe de Basket, mais j’avais d’autre priorité comme Eileen. J’ai abandonné mon rêve pour le moment. Je venais de marcher plus de trente minutes le long de l’eau, je remontais un peu pour pouvoir m’assoir dans le sable. Il y avait, là, dans le sable un foyer qui fumait encore. Je décidais de le rallumer avec mon briquet, de quoi me réchauffer un peu et d’y voir plus clair. Les petites flammes dansaient devant moi, c’était agréable. Sa me faisais penser à ma sœur, au bon vieux temps. Je regrettais ce temps là, le temps de l’innocence. A cet âge là, je ne pensais à rien, sauf au basket, c’était la belle vie et je donnerais cher pour remonter le temps.

[VODKA]

Je n’arrêtais pas de me dire « Putain Noah arrête de penser à elle… Eileen t’a trompé, avec ton pote en plus. » Pour tout vous dire c’était plus fort que moi. Je suis sorti avec elle à l’âge de 15 ans et je me suis marié à 20. Erreur de jeunesse ? Surement. Pour une fois que mes parents avaient raison. Pourtant j’en est fais qu’à ma tête. Au début tout est rose, tout est parfait, mais la routine s’installe et les conneries arrivent, la preuve. Je revois dans ma tête cette scène, celle où j’ai vu Eileen avec lui, dans notre lit conjugal, ce jour la j’aurai préféré me pendre. Le pire c’est qu’elle trouve une excuse, bidon évidemment. L’excuse ? Le basket, qui prend énormément de place dans ma vie. Certes, mais j’étais toujours au petit soin pour elle, donc c’était une excuse non recevable. Cela fait un an que je n’ai pas revu Eileen, pourtant elle habite Tree Hill. Enfin, aux dernières nouvelles.
J’étais content de ma petite vie actuelle, je sortais beaucoup, je rencontrais pleins de gens fort sympathique et j’avais un travail agréable. Je repensais à la soirée d’hier, où je l’avais passé avec Leigh, cela faisais quelques mois maintenant que je la connaissais. C’est une fille génial, pleine de vie, je lui confi beaucoup de chose, sauf certainement mon divorce et Eileen. Je ne voulais pas qu’elle me prenne en pitié. Pourtant je sais que je peux lui faire confiance, mais c’est comme ci je me mettais complètement à nu et pour le moment je ne suis pas prêt.
Je déposais quelques bouts de bois dans le feu afin de le raviver un peu. Le sable était doux et légèrement froid sous mes pieds nus, c’était vraiment agréable. J’aimais cette perspective de la vie, je n’avais pas de compte à prendre, je faisais ce que je voulais et quand je voulais. C’est vrai qu’en couple c’est différent. Au loin j’aperçu une silhouette qui avançait vers moi, pour le moment je ne distinguais pas vraiment la personne, à en voir l’habit c’était une femme. Oui je ne connais pas encore d’homme qui porte une robe. Je passai la main dans mes cheveux blonds délicatement, un réflexe, certainement pour les arranger un peu. J’aime être à mon avantage si quelqu’un venait à ma rencontre. Je fixais la silhouette qui s’approchait de moi doucement, c’était Olivia. Le simple fait de la voir me redonnait le sourire, cette fille était adorable. Je me rappelle le jour de notre rencontre, elle était habillé d’une jolie robe blanche, elle était ravissante. Ce jour là je faisais mon marché à Tree Hill, je cherchais des fraises, j’adore les fraises, Olivia était la. Elle cherchait la même chose que moi, je ne sais pas pourquoi mais nos regards ce sont croisé et je n’ai pas pu m’empêcher de lui parler. Elle a sourit, j’ai sourit. Nous nous sommes revu après, nous avons échangé quelques bons moments. C’est une fille bien et qui plus est très jolie. Ce n’est pas de l’amour, mon cœur est bien trop brisé pour une autre histoire. Je la regardais avec un regard complice, j’étais content que ça soit elle. « Ça va ? » Je ne sais pas si ça allait vraiment bien, mais en tout cas j’allais mieux qu’avant. « Olivia… Je suis content de te voir. » Je cherchais tout le temps une échappatoire à cette question, bien qu’anodine en soit. Je me redressais doucement, pour me lever afin de lui faire la bise. « Je peux m’asseoir ? » Dis-t-elle d’une voix douce. Je me rasseyais au coin du feu en faisant signe à Olivia de s’asseoir. « Evidemment ! S’il y a de la place pour moi, il y en a forcément pour toi. » Je la regardais d’un regard complice, dévoilant un sourire charmeur. Ce n’était pas voulu, surement une part de timidité, un tel sourire cache pour sûr un garçon blessé et mystérieux, c’est une sorte de barrière pour faire croire que tout va bien. J’enfonçais mes doigts dans le sable délicatement, c’était froid mais agréable. « Sa ce passe bien les cours ? ». Olivia était l’une de mes élèves, elle s’investissait dans mes cours et j’appréciais beaucoup, tout le monde n’aimait pas le sport. « N’oublis pas que demain je vous fais courir ! » Je laissais échapper un petit rire, c’était le cycle endurance. Et j’étais conscient que les élèves détestaient sa. C’était marrant de les voir râler.