« Maël et Shailey » mentir est un besoin vital

Pourquoi rester des heures enfermer chez sois alors qu'un soleil rayonnant vous suppliait d'aller dehors? Je me releva doucement de mon canapé et chercha après quelque chose à manger. J'avais envie d'une glace. Bien sur, il n'y avait rien dans mon frigo. Ma colocataire Daisy n'avait pas encore été faire les courses. Je soupira. C'était son jour pourtant non? Elle était en train de faire bronzette sur la minuscule terrasse avec des lunettes de soleil sur les yeux. Je ne voulais pas la déranger même si l'envie de lui jeter un sceau d'eau sur la tête m'avait traversé l'esprit. Je souris. Je pris moi aussi mes lunettes de soleil et décida d'aller faire un tour dehors. Je voulais une glace... Mais oui! Je devais me rendre à la magnifique plage de cette magnifique ville. C'était les meilleures glaces du monde. Et puis, un peu de marche me ferait pas de tord. Je quitta l'appartement sans prévenir ma coloc' et me dirigea vers la plage. Il y avait du monde. En même temps, il faisait un soleil éclatant. Je marchais bien tranquillement en jetant un coup d'œil aux filles en bikini. Que j'aime la plage! Après avoir acheter ma glace, et décida de m'installer dans un coin à l'ombre, sinon ma glace allait fondre. J'en profita pour retirer tout le stress du Lycée que je portais sur les épaules. Et je repensais malheureusement à la dispute de rien du tout que j'avais eue avec Leah. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'être jalouse. Elle ignorait qu'en ce moment j'étais bien tranquillement à la plage en train de me rincer l'œil. C'était l'extase totale! Je salua un groupe de jeunes filles qui passait juste devant moi. Et derrière, il y avait Shailey. Un peu de compagnie me ferait pas de mal. Elle m'avait reconnu. Elle s'avança vers moi et je la fit asseoir à coté de moi. Elle avait mis un beau bikini qui mettant ses formes en valeurs et portait des lunettes, comme tout le monde. Sa chevelure blonde était bercée par le vent. J'avais juste l'air con avec ma glace maintenant. Ma glace qui fondait au fil du temps.

- Tu vas bien? lui demandais-je comme si j'étais obligé de commencer la conversation.